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Bilan bancaire

Le bilan d'une entreprise est une photographie à un instant donné de la situation patrimoniale d’une société. La structure du bilan d’une banque est différente de la structure des autres sociétés.
Le passif renseigne sur l’origine des ressources, c’est-à-dire les fonds collectés par la banque.
L’actif informe sur l’utilisation des fonds collectés.

Le cadre comptable ventile le bilan d’une banque en 5 classes.

- Les opérations interbancaires sont celles que la banque réalise avec d’autres institutions financières, dans le cadre de sa gestion de trésorerie. Quand son exploitation lui permet de dégager des excédents de trésorerie, la banque se trouve en position de prêteur net sur le marché interbancaire (créances sur les établissements de crédit). Dans le cas inverse, la banque doit avoir recours au marché interbancaire, auprès de la BCE et autres banques, pour assurer son refinancement (dettes interbancaires);

- Les opérations avec la clientèle : à  l’actif, les crédits accordés (créances sur les clients), au passif, les dépôts collectés ventilés selon leur degré d’exigibilité, leur forme (compte, bon, certificat) et leur nature au regard de la réglementation bancaire :
--> comptes d’épargne à régime spécial tels que livret A, livret de développement durable, PEL, etc. ;
--> comptes ordinaires (compte de dépôt, livret B, etc.). 
Attention,  une grande partie des dépôts est centralisée à la Caisse des dépôts (CDC) : livret A, LDDS, LEP. 
De même l'épargne financière (assurance-vie, SICAV, FCP, etc.) est comptabilisé dans le bilan des entreprises gestionnaires, généralement filiales des banques. Pour le Groupe BPCE, on peut citer [Natixis Assurances], [Natixis Investment Manager], etc. 

- Les opérations sur titres : à l’actif, les placements de la banque sur les marchés de capitaux pour son propre compte (portefeuille de titres, classés selon leur durée de conservation) selon une réglementation très stricte. Au passif, les titres de dettes que la banque émet pour se refinancer (obligations principalement) ;

- Les immobilisations à l'actif : biens et valeurs censés demeurer durablement dans le patrimoine de la banque ;

- Les fonds propres au passif : capital social et bénéfices non distribués (réserves) pour l'essentiel.