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Coût du risque

L’un des métiers des banques est de prendre des risques. Elles le font notamment via l’octroi de crédits à leurs clients. Cette activité entraîne automatiquement un risque de non remboursement de certains clients. Le coût du risque se traduit alors par deux éléments :
- Les pertes : le client n’a pas remboursé ses échéances et l’établissement a épuisé tous ses recours ou une non-conformité rend impossible le recouvrement, comme par exemple avec une caution mal renseignée ;
- Les dotations aux provisions : ces dotations sont constituées lorsque l'établissement constate des échéances impayées, à ne pas confondre avec les dotations aux amortissements. Ce provisionnement peut revêtir deux formes :
- Un provisionnement affecté c’est-à-dire sur une contrepartie donnée en fonction de règles et procédures et en tenant compte de la valeur des actifs ou des mécanismes de garantie-provisionnement couvrant la perte estimée ;
- Un provisionnement collectif : des modèles sont mis en place au niveau du Groupe qui permettent sur les classes de risques sensibles de provisionner ces dossiers de manière collective c’est-à-dire sur la masse des engagements à une date donnée.

Depuis la mise en œuvre des nouvelle normes comptables internationales IFRS 9, les provisions sont désormais calculées et enregistrées dès la comptabilisation initiale, et selon un modèle de « perte attendue ». Ce modèle va comprendre 3 phases :

- Phase 1 : dès l’octroi du crédit, une dépréciation égale à la perte attendue dans les 12 prochains mois sera comptabilisée. Pour les arrêtés suivants, la dépréciation va dépendre du  comportement du crédit par rapport à sa date d’octroi.

- Phase 2 :  s'il y a une augmentation significative du risque de crédit, un enregistrement d’une dépréciation sur la durée du prêt sera faite ;

- Phase  3 : si l'actif devient douteux, un provisionnement de la perte attendue sur la durée du prêt sera effectuée ;

Le coût du risque est comptabilisé dans le compte de résultat et vient en déduction du résultat brut d'exploitation (RBE).